Bienvenue

Ce blog, même s’il est peu visité, vous propose quelques photos, un peu de musique et surtout des réflexions. j’y parle un peu de mes essais d’écriture et des choses à propos desquelles je me sens concerné (notre planète, la nature, et le sens de la vie).
Alors bienvenue pour partager ces quelques moments avec moi. N’hésitez pas à commenter si cela vous chante.

Sur le sens de la vie, je vous invite à lire cet article qui résume ma recherche sur ce sujet, ainsi que les aphorismes d’Athanase le sage :

Méditation ou contemplation

Le dit d’Athanase, le sage de la montagne

Nostalgie Africaine

Le son du balafon me ramène en enfance.
Des gousses de kapok je faisais des bateaux
Pour aller naviguer sur l’eau du marigot.
Je chassais le lézard Margouillat dans les feuilles
Et mangeais des goyaves dans le vieil arbre gris.
Les couleurs du marché, le vendeur de vélos,
Pégase sur l’enseigne de la station service,
On grillait le maïs et puis les cacahuètes
Sur de grands braseros faits de bidons de fer.
Aux cascades de Banfora, où mon père m’amena,
Étaient les crocodiles que l’on disait sacrés.
Et quand la nuit tombait, sur une piste rouge
On allait écouter le cri des singes hurleurs.
J’eus peur des phacochères et des hippopotames.
J’ai connu des Noëls d’une chaleur intense.
On se piquait les mains, accrochant des guirlandes
Au buisson d’épineux tenant lieu de sapin.
Afrique de mon enfance, terre de Haute-Volta,
Une partie de mon cœur a dû rester là-bas.

Un peu de banjo

En ce début d’année (que je vous souhaite bonne, bien que la conjonture actuelle ne soit pas vraiment réjouissante), j’ai ressorti le banjo et la musique « minstrel ». Ce n’est pas ma spécialité, mais c’est une musique réjouissante (fun, comme on dit de nos jours).

Quelques échantillons.

Pourquoi je joue du luth ?

Sur mon canal Youtube, j’arrive à la millième vidéo. Pour l’occasion je joue les toutes premières pièces entendues sur cet instrument. Un disque de 1961 de Walter Gerwig, de musique Italienne, acheté par mon père, et qui me fit découvrir le luth. Ce sont ces pièces, précisément, qui m’ont donné envie de jouer de cet instrument. J’ai donc choisi de jouer les pièces de la face 1 de ce disque (que je possède toujours). Musique anonyme Italienne issue du « Da un codice lauten-buch ».

Choisir son camp ?

Je vois passer régulièrement des injonctions à « choisir son camp », disant que le silence est complice du crime.

Alors voici mon avis, pour ce qu’il importe, c’est-à-dire assez peu, face au monde qui va.

Mon soutien va aux peuples, aux petits, aux opprimés, aux victimes, ceux qui subissent, alors qu’ils n’ont rien demandé que de vivre en paix dans leurs maisons, de subvenir à leurs besoins et de prendre soin de leurs enfants. Et ceci est valable quelle que soit leur origine, leur langue, leur religion.

Les responsables de la situation, ce sont les politiques, les religieux et les financiers, tous ceux qui ont intérêt à ces affrontements, car ils y trouvent matière à conserver leur pouvoir, accroître leurs biens et dominer les peuples, d’une manière ou d’une autre.

Je ne rentrerais pas dans le détail de l’œuf ou de la poule, de qui commet le plus d’atrocités, toute violence est atroce , inutile et condamnable, même celle qu’on tente de justifier en légitime défense. Je pense aux victimes.

La question que je me pose est la raison de ces guerres continuelles, l’actuelle n’étant que le prolongement d’une guerre qui dure depuis plusieurs siècles. Est-ce la possession d’une terre ? La terre n’appartient à personne, nous n’y sommes que de passage pour une durée très limitée. « Terre de nos ancêtres » ? Quelle est la durée « légale » pour que ce terme ait un sens ? 1 000 ans, 3 000, 100 000 ? Selon la perspective où l’on se place, je pourrais aussi revendiquer cette terre, car mes ancêtres (nos ancêtres communs, devrais-je dire) y sont passés, venant d’Afrique de l’Est, avant de venir s’installer en Europe.

Mon idée est que chacun doit avoir le droit à sa maison, son lopin de terre, en paix avec ses voisins, qu’ils soient ou non de la même « race » (nous sommes tous de la race humaine, il me semble) ou d’une religion différente.

Voilà : la religion. Le fond du problème est là, à mon avis. Je ne comprends pas qu’on se batte au nom d’un dieu, qui pourtant est le même pour tous dans ce conflit. Dieu d’Israël, le dieu d’Abraham, patriarche de cette religion, mais le dieu d’Abraham n’est-il pas aussi celui des chrétiens ? Et Ibrahim, Khalil Allah, que vénèrent les musulmans, n’est-il pas le même Abraham ? Dans la mythologie, il y a le messager, la main gauche de Dieu : l’archange Gabriel. Il apparaît à Daniel. Puis c’est lui qui annonce à Marie la venue de son fils. Enfin, sous le nom de Djibril, il apparaît également au prophète Mahomet, et certaines interprétations disent même qu’il lui porte la parole de Dieu.

Ces trois branches vénèrent donc le même Dieu, unique (d’ailleurs, s’il est unique, ce doit donc logiquement être le même pour tous…) Que les formes de le vénérer changent, ainsi que les textes, les rites et les lieux, en fonction des origines, de la culture et de l’époque, c’est normal. De là à se battre en son nom, alors qu’il est le même, excusez-moi, mais je saisis mal la raison.

J’imagine trois représentants de ces religions, se présentant devant Dieu, les mains couvertes de sang, fiers d’avoir combattu les infidèles au nom de leur dieu.

Il leur demande : qu’avez-vous fait, vous, sur cette terre que je vous avais confiée, durant votre court passage, en vous demandant de la faire fructifier, et d’en partager le fruit avec les pauvres, avec l’étranger de passage, avec la veuve et l’orphelin ? Avez-vous suivi mes commandements : Aime ton prochain, ne tue pas. Pourquoi vous présentez-vous ainsi, les mains couvertes de sang ? Chaque blessure que vous avez infligée, c’est à moi que vous l’infligiez.

Voilà ce que j’imagine, et ce que chacun devrait envisager.

J’en reviens à mon propos de départ : à qui profitent ces crimes ? Aux politiques, incapables de s’entendre (ou faisant tout pour ne pas y arriver, car ils y trouvent leur intérêt), aux responsables religieux, avec leurs injonctions à la « guerre sainte », avec leurs rêves de terre promise, quel que soit leur bord, et aux financiers qui profitent de ces conflits pour s’enrichir plus et plus encore. Tous ces gens devraient rendre des comptes.

La terre est notre bien commun, apprenons à la partager justement, équitablement, et à respecter l’autre, même s’il croit différemment, s’il mange différemment, s’il parle différemment. Les différences nous enrichissent, les conflits n’engendrent que la souffrance et tout le monde est finalement perdant (sauf les quelques-uns dont je parlais plus haut).

Illustration : photo de Ricki Rosen

Explications

Les explications tendent à satisfaire l’esprit, sans toutefois réussir à y parvenir.
L’Expérience n’a pas besoin d’explications, elle se satisfait d’elle-même.
Sentir l’air qu’on inspire, sentir l’air qu’on expire, c’est la seule explication dont nous avons besoin pour parvenir à l’Expérience.

Athanase, le sage de la montagne.
26/10/2023

Regards de libellules

Une petite selections de macro-photographies. C’est la saison des libellules (et demoiselles) et si on est patient et attentif, on peut les approcher de près. Le résultat est parfois surprenant.