Nostalgie Africaine

Le son du balafon me ramène en enfance.
Des gousses de kapok je faisais des bateaux
Pour aller naviguer sur l’eau du marigot.
Je chassais le lézard Margouillat dans les feuilles
Et mangeais des goyaves dans le vieil arbre gris.
Les couleurs du marché, le vendeur de vélos,
Pégase sur l’enseigne de la station service,
On grillait le maïs et puis les cacahuètes
Sur de grands braseros faits de bidons de fer.
Aux cascades de Banfora, où mon père m’amena,
Étaient les crocodiles que l’on disait sacrés.
Et quand la nuit tombait, sur une piste rouge
On allait écouter le cri des singes hurleurs.
J’eus peur des phacochères et des hippopotames.
J’ai connu des Noëls d’une chaleur intense.
On se piquait les mains, accrochant des guirlandes
Au buisson d’épineux tenant lieu de sapin.
Afrique de mon enfance, terre de Haute-Volta,
Une partie de mon cœur a dû rester là-bas.

Un peu de banjo

En ce début d’année (que je vous souhaite bonne, bien que la conjonture actuelle ne soit pas vraiment réjouissante), j’ai ressorti le banjo et la musique « minstrel ». Ce n’est pas ma spécialité, mais c’est une musique réjouissante (fun, comme on dit de nos jours).

Quelques échantillons.

Pourquoi je joue du luth ?

Sur mon canal Youtube, j’arrive à la millième vidéo. Pour l’occasion je joue les toutes premières pièces entendues sur cet instrument. Un disque de 1961 de Walter Gerwig, de musique Italienne, acheté par mon père, et qui me fit découvrir le luth. Ce sont ces pièces, précisément, qui m’ont donné envie de jouer de cet instrument. J’ai donc choisi de jouer les pièces de la face 1 de ce disque (que je possède toujours). Musique anonyme Italienne issue du « Da un codice lauten-buch ».

La Rosa Enflorece – Oud Syrien

Un nouvel instrument s’ajoute à la collection. Un oud Syrien de marque Zeryab. Premier essai ici, avec un jeu encore hésitant (l’instrument n’est arrivé que ce matin, et vient juste d’être accordé). Un air Séfarade (déjà joué à la guiterne et à l’ukulélé donc je le joue par coeur, d’oreille).

Du luth, encore…

Cette fois-ci, ce n’est pas un nouveau luth, mais un ancien, revenu à la maison après plusieurs années passées chez le luthier (à s’ennuyer). Je l’ai retrouvé avec grand plaisir, et l’ai muni de cordes neuves en boyau… Une célèbre fantaisie de Francesco da Milano, qui était surnommé « Il Divino ».